Les 3 cures naturopathiques

1/ Une phase de drainage et d’élimination :  la cure de désintoxication :

Il faut tout d’abord assécher la source toxinique.

Supprimer au maximum les aliments, médicaments, sources de stress et de pollution qui sont la cause de l’intoxication.

Le but est en priorité de mettre le tube digestif au repos, de différentes façons, à adapter à la vitalité du patient.

Le jeûne :

L’arrêt complet de nourriture pendant plusieurs jours permet une détoxication très profonde mais a pour inconvénient de ne pas convenir à tous, surtout les individus affaiblis, ou dont le niveau de toxémie est trop élevé, personnes âgées, femmes enceintes, diabétiques, enfants …

Il faudra alors choisir une alternative plus douce :

Une monodiète pourra également être à base de fruits frais ou cuits, de riz complet, de gel de froment si l’on n’a pas de problème d’intolérance à l’un des ingrédients, gluten, protéine de lait…

Moins les aliments sont mélangés, moins notre organisme a besoin d’énergie pour les digérer. Et cette pratique évite la fatigue qui survient souvent pendant le jeûne par exemple.

On peut utiliser la monodiète de plusieurs façons. Une journée par semaine aux intersaisons, ou bien plusieurs jours d’affilée (riz complet) et même 2 à 3 semaines (cure de raisin) (Cf : La Naturopathie au quotidien, D Leaud-Zachoval, p336)

Pour commencer avec les monodiètes, il est possible par des familles d’aliments (riz, quinoa, millet, sarrasin) ensuite on passera à un seul aliment. Les plus couramment utilisés sont le riz complet, quinoa, sarrasin, le raison, la pomme, les légumes de saison, surtout si le cru est bien supporté, il a l’avantage supplémentaire d’apporter leur richesse en vitamines.

Le régime hypotoxique, également précédé d’une purge ou lavement, permettra un nettoyage ponctuel ou sera recommandé pour des cas plus légers d’intoxination.

Fruits et légumes crus 80% de quantité alimentaire

Sous-produits animaux 20%

Pas de viande, ni poisson, ni céréales

2/ Une phase d’apport et de reconstruction : La cure de revitalisation.

Il s’agit alors de nourrir l’organisme qui vient d’être drainé, en fonction de ses besoins propres et ceci, dans toutes ses dimensions.

Nutritionnelles : on pourra s’aider de super-aliments tels que algues, spiruline, gelée royale, mais aussi plasma de Quinton, jus d’herbe de blé, baies de goji, shiitaké…

Emotionnelles, spirituelles, intellectuelles, professionnelles, socio-culturelles, environnementales….

On recherchera alors une façon de vivre optimale dans tous ses aspects. Continuer dans la démarche de suppression des toxiques.

En plus des nutriments fournis par l’alimentation, en tentant d’équilibrer physiologiquement les protides, les lipides, les glucides, l’ensemble des micronutriments,  il faudra aussi prendre l’habitude de contrôler  un apport suffisant de toutes les nourritures autres qu’alimentaires : le fameux SMS (Sommeil Massage Soleil) de T. Casasnovas (dont je m’inspire parfois), les couleurs, connexion aux éléments de la nature,  la culture, la créativité, l’art, un environnement humain sain et chaleureux, l’activité physique, tout ce qui peut solliciter positivement les 5 sens….

3/ Une phase d’équilibre et d’ajustement

La cure de stabilisation, qui se prolongera par les nouvelles habitudes acquises au cours des deux premières cure, tant au niveau alimentaire que de l’hygiène de vie. Tendre vers la perfection de cette qualité de vie. Mais cela sera probablement très compliqué voire impossible à tenir de par le stress environnemental. Devoir se remettre souvent en question, lutter contre le stress ordinaire de la vie, n’est pourtant pas forcément une mauvaise chose. Les difficultés renforcent le caractère (si on a le potentiel vital, ce qui devrait être le cas, en période de stabilisation).

 La comparaison avec les plantes m’a rappelé cet agriculteur hors norme, Pascal Poot,  qui parvient à faire pousser des tomates sans eau, simplement en récupérant les graines de tomates qu’il avait planté dans de mauvaises conditions une année (pas d’eau, terrain caillouteux), et qui au fur et à mesure des années, s’y sont adaptées et ont prospéré en taille, en gout et en nombre.

« La plupart des plantes qu’on appelle aujourd’hui “mauvaises herbes” étaient des plantes que l’on mangeait au Moyen-Age, comme l’amarante ou le chiendent… Je me suis toujours dit que si elles sont si résistantes aujourd’hui c’est justement parce que personne ne s’en est occupé depuis des générations et des générations. » C’est de cette constatation qu’il est parti. (Cf : Pascal Poot : Conservatoire de la tomate Lodeve)

Lorsqu’on a réussi à retrouver ou trouver un équilibre entre tous les paramètres vitaux de l’être humain, il ne « reste » alors plus qu’à entretenir cet état en surveillant régulièrement les signes biologiques (fonctionnement des émonctoires, les conditions de vie…) en utilisant quand nécessaire ou même sans nécessité avérée,  les techniques découvertes lors des 2 premières cures, massages, relaxation, réflexologies diverses, sports doux et d’endurance, soleil, plantes… qui participent à l’épanouissement personnel et permettent donc de s’ouvrir au monde, à la compassion, à l’empathie et à l’aide.

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