Avant de commencer le baclofène

Se libérer de ses chaines…

Un des problèmes majeurs de ce trouble (La boulimie, un défi de l’alimentation santé) est la dénutrition. Celle-ci causant des carences en nutriments indispensables au bon fonctionnement organique et psychique. Travailler sur la re-nutrition est donc primordial si l’on veut réguler ce trouble. Bien sur, s’occuper de l’axe psychique est indispensable. Mais sans un apport de nutriments essentiels au bon fonctionnement général, cela n’aura pas l’effet escompté..

Dans ce 2ème article, vous allez découvrir comment organiser au mieux votre stratégie anti boulimie. Celle-ci combinera des outils de la cure de revitalisation, avec des outils de la cure détox. Le but de cette stratégie anti boulimie étant de redonner à l’esprit un environnement organique plus sain, de façon à ce que cet esprit soit de moins en moins sujet aux crises…

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Stratégie anti boulimie

Cette stratégie anti boulimie combine donc des outils de la cure de revitalisation avec des outils de la cure détox, et elle s’articule autour de 2 axes :

  • Un axe alimentaire, correspondant à l’axe alimentaire de la cure de revitalisation ;
  • Un axe énergétique et psychologique, correspondant à l’axe énergétique et psychologique de la cure détox.
  • À ces 2 axes sera ajoutée une complémentation spécifique de la sphère psychique, comme nous le verrons dans le dernier chapitre…

Mais avant cela, voyons déjà le cœur de cette approche

L’axe alimentaire de la stratégie anti boulimie

L’alimentation préconisée dans l’axe alimentaire de la cure de revitalisation est effectivement la plus adaptée à ce trouble. Elle permettra de redonner au corps tout ce dont il a besoin pour remplir au mieux ses fonctions (physiques et psychiques), et tout en l’encrassant le moins possible…

En pratique, cette alimentation est composée de :

  • 80% de légumes et de fruits (dont fruits oléagineux : amandes, noisette, noix…)
  • 20% de produits animaux et sous animaux : poissons, viandes, œufs, coquillages, produits laitiers chèvre ou brebis (bio)

Puis on y corrige aussi les carences...

Rappel article 1 : Dans la boulimie, 80 à 90 % des sujets ont des apports inférieurs aux apports recommandés en acides gras « essentiels » (dont oméga 3), en protéines, en minéraux (magnésium, calcium, fer…), et surtout en vitamines (B9, B12 et vit D en particulier)

Arrêtons-nous 2 minutes sur les protéines

En fait, les personnes souffrant de boulimie, en plus des carences liées aux vomissements (et aux autres formes de stratégies compensatoires : excès d’exercice physique, laxatifs…), ont souvent tendance à limiter leur apport de protéines d’origine animale (œuf, poisson, viande…) …

Un apport quotidien de protéines animales est pourtant nécessaire si l’on veut se débarrasser de ce trouble, et ne plus y sombrer…

Il y a une certaine probabilité que les régimes alimentaires appauvris en protéines soient un facteur de risque de compulsions alimentaires, affirment les spécialistes en TCA de l’Association Autrement**. Il faut donc consommer suffisamment de protéines si on y est prédisposé à ce trouble, précisent-ils. Ceci ne veut pas dire excessif : 1,2 à 1,4 grammes par jour par kilo de poids de corps suffit…

**L’Association Autrement. www.anorexie-et-boulimie.fr… regroupe des médecins nutritionnistes, des psychiatres, des endocrinologues, des gastro-entérologues et des psychologues.

À savoir : Pour 100 grammes de viande, poisson, œuf…il y a en gros 30 grammes de protéines…
Les protéines animales peuvent être complétées avec des protéines végétales (amandes, légumineuses, algues…)

Pour une meilleure synthèse cérébrale de sérotonine (et de dopamine), il faut aussi que ces protéines animales soient consommées avec des amidons (riz ou autres céréales, pomme de terre…) au même repas…

L’apport simultané d’amidons permet un meilleur passage au niveau cérébral des acides aminés « essentiels », et donc une plus grosse synthèse cérébrale de sérotonine (et de dopamine)

 À noter : La dissociation alimentaire n’est pas recommandée en cas de TCA (ou d’antécédent de TCA)

Toutefois, pour que cette association protéine animale et amidon reste digeste, il est bon de respecter la loi des proportions : 3/4 de protéine pour 1/4 d’amidon (à un même repas)? ou l’inverse…(Voir guide téléchargeable gratuitement en bas de page pour apprendre à optimiser les digestions)

En ce qui concerne les autres carences (vit, minéraux…), les cures de super aliments proposées dans la cure de revitalisation seront idéales…

Avec quoi combler les carences en minéraux ?
• Algues (oligo éléments++) dont Klamath (la Rolls des algues !), spiruline
• Amandes (calcium)
• Légumes et jus de légumes racines (carottes, betteraves…)
• Etc.

En vitamines ?
• Vit C : Acérola, argousier, églantier, fruits, légumes…
• Vit C et fer : spiruline
• Vit B : levure de bière, germe de blé
• Vit A : carottes, jus de légumes colorés
• Vit A et D : huile de foie de morue (en gélules)
• Etc.

En enzymes ?
• Graines germées, etc.

En hormones ?
• Pollen, gelée royale, sauge …

En protéines ?
• Amandes, noisettes…
• Algues (Klamath+++, spiruline…) …

En lipides ?
• Olives, avocats, oléagineux (noix…)

En glucides ?
• fruits séchés, miel, mélasse, …

Rappel : le fait de combler les carences permettra de réenclencher les processus de détoxification

Et en ce qui concerne la santé de la sphère digestive, le fait de « renourrir » le corps redonnera rapidement une meilleure qualité structurelle et fonctionnelle aux intestins (=meilleure qualité de la flore, du transit, disparition des ballonnements, etc.). Le fait d’améliorer les digestions aussi…

Passons maintenant au 2ème axe de cette stratégie

L’axe énergétique et psychologique de la stratégie anti boulimie

Rappel article 1 : La boulimie consiste en épisodes – au moins 2 fois par semaine et pendant au moins 3 mois – de crises de boulimie

La fréquence des crises est en fait très variable. Certaines personnes peuvent avoir parfois plusieurs crises par jour (le temps consacré à la prise alimentaire peut varier d’1h30 à environ 8 heures), d’autres encore en souffrent régulièrement avec un temps plus ou moins espacé entre les crises, selon la gravité du cas

Bien sûr, l’approche de la boulimie est différente si le sujet subit 2 crises par semaine ou bien de 1h30 à 8h de crises par jour.

Les cas les plus graves nécessitent un encadrement médical et psychologique, et en urgence.

Pour les cas moins sérieux (et après un passage chez le médecin pour les différentes analyses), un travail sur la décontraction du mental avec les outils « classiques » de la cure détox (sophrologie, relaxation, yoga, EFT, TIPI, méditation, respiration, pensée positive, massage, …) associé à un travail plus profond avec un psychothérapeute sera idéal…

Il faudra aussi ajouter de bonne nuit de sommeil, des contacts réguliers avec la nature, le soleil, une diminution de l’intensité de l’exercice physique (en cas d’excès), de l’ostéopathie (à noter : l’ostéopathie crânienne est pertinente pour stimuler la synthèse des neurotransmetteurs), la réflexologie, l’acupuncture, etc.

En pratique, quelles thérapies conseiller en cas de TCA ? (D’après les spécialistes de l’Association Autrement)

  • la thérapie cognitivo- comportementale (TCC), est la plus fréquemment conseillée. Son efficacité est prouvée dans la boulimie, dans l’anorexie mentale et l’hyperphagie (essais contrôlés). Elle propose un nombre limité de séances : c’est une thérapie brève.
  • Autres thérapies annoncées comme ″très performantes″ par les spécialistes de l’Association Autrement :

– les thérapies de groupe humanistes (à ne pas confondre avec des groupes de parole encadrés par d’anciens ″malades″ qui témoignent et montrent les pièges de la maladie)
– la psychothérapie intégrative (apparemment très efficace)
– la gestalt-thérapie
– l’analyse transactionnelle (elle permet l’intégration d’outils empruntés à d’autres approches telles que la psychanalyse, l’analyse systémique, la gestalt-thérapie, etc.)
– l’hypnose Ericksonienne (un outil vraiment très pertinent, d’autant plus s’il est intégré à d’autres approches)

Qui pratique la psychothérapie ?

Les différentes catégories de ″psys″ et de thérapeutes peuvent être formées à la psychothérapie. La psychothérapie demande un apprentissage de plusieurs années dans des instituts spécialisés et un long travail thérapeutique de la part du thérapeute (afin qu’ils soient au clair avec leur motivation à aider l’autre, notamment). Il est conseillé de se renseigner auprès de la personne consultée pour connaitre son parcours et les techniques employées. De nos jours, il existe un très grand nombre de techniques thérapeutiques. Le choix doit avant tout se faire en fonction du lien avec le professionnel plus que sur la technique. Ce qui convient à l’un ne convient pas nécessairement à l’autre. La seule exigence est qu’il s’agisse bien de méthode thérapeutique qui vise au changement et pas à la seule introspection. L’approche doit plus précisément viser à la fois la pensée (autrement dit les cognitions)les comportements, mais aussi les ressentis et les émotions. Car dans le cas des troubles du comportement, il est rare que le comportement soit le problème…Il est plutôt la seule solution que la personne a trouvée pour éviter ou gérer ses émotions et ressentis. Il est donc essentiel de ne pas négliger la composante ″émotions, ressenti″ (ce qui ramène au corps et à la physiologie).

Voyons maintenant la complémentation spécifique de la sphère psychique…

Boulimie et complémentation

En plus des cures de super aliments, une complémentation spécifique de la sphère psychique serait pertinente pour aider la personne à se débarrasser de ses compulsions (cela permettra aussi d’agir sur le sommeil)

Il existe 2 plantes particulièrement adaptées pour cela : la Rhodiole et la Griffonia

La Rhodiole (rhodiola roséa) est :
• adaptogène (c’est-à-dire qu’elle diminue la sensibilité aux stress)
• anxiolytique
• antidépressive
• elle améliore aussi les capacités physiques et psychiques

Cette Rhodiole permet une meilleure disponibilité de la sérotonine. Elle permet en fait de réguler la recapture de la sérotonine au niveau de la fente synaptique (= fente se trouvant entre 2 neurones, là où agissent les neurotransmetteurs)

Attention : La Rhodiole est contre indiquée chez les personnes bipolaires, les femmes enceintes et allaitantes

On préconise de prendre cette rhodiole dans la matinée, loin des repas (30mn minimum avant ou 2h après minimum)

Quant à la griffonia (groffonia simplicifolia), elle est :
• antidépressive
• hypnotique et sédative
• effet satiétogène
• anti migraineuse aussi

Cette griffonia apporte une substance, le 5-HTP, à partir de laquelle le corps synthétise la sérotonine (et ensuite de la mélatonine, la fameuse hormone du sommeil)Ce 5-http est donc un précurseur de sérotonine.

Attention : Du fait de la présence de 5-http dans cette plante, des interactions sont possibles avec tout médicament modulant le niveau de sérotonine :
• antidépresseurs
• antagonistes de la sérotonine (méthysergide)

Ne donc pas utiliser sans avis médical.

On préconise de prendre cette Griffonia dans l’après-midi (par ex vers 17h), et loin des repas (30mn minimum avant ou 2h après minimum)

Avec ces 2 plantes, il serait bon d’ajouter du magnésium marin, des oméga 3 (huiles de poissons), un complexe de vitamines B, éventuellement des probiotiques

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