15ème case du calendrier de l’ « avant avent »

Pour vous permettre d’avancer et surtout vous permettre de comprendre l’origine de votre manque de confiance en vous,  identifiez les phrases types que vous vous répétez peut-être inlassablement. Ces phrases sont comparables à des mauvaises herbes. En vous les répétant, vous semez des petites graines négatives un peu partout dans votre esprit. Ces petites graines finissent par pousser et se répandre. Il sera donc de plus en plus compliqué de s’en débarrasser.

Ces croyances dites limitantes (car elles empêchent d’avancer), sont souvent liées à des problèmes relativement anciens dont nous avons parlé plus haut : la relation avec les parents, l’éducation, le parcours de vie. Peu importe le point de départ, nous allons  renverser la tendance.

Je ne suis pas capable de…

« Je ne m’en sens pas capable… Je suis incapable de… »

Tout le monde a, au moins une fois dans sa vie, eu ce type de pensées. Elles peuvent parfois être utiles et justifiées, quand il s’agit d’un domaine dans lequel vos compétences restent faibles. Si l’on vous propose de courir le marathon de Paris dans un mois et que vous ne courez jamais, il est logique de ne pas vous en sentir capable.

Mais le plus souvent elles sont injustifiées, car elles ne se basent pas sur des preuves.

La recherche de l’approbation, le besoin d’être apprécié par les autres

Vous connaissez les phrases suivantes :

« Si je dis ça, que vont-ils penser ? »

« Si je fais ça, comment va-t-il réagir ? »

« Je n’ose pas la contredire, comment va-t-elle le prendre ? »

« Qu’est-ce que je peux faire pour être bien vu par mon entourage ? »

« Je ne préfère pas entrer dans la conversation, ce que je vais dire n’a aucun intérêt, je vais être ridicule, c’est certain ! »

Trop vivre à travers le regard des autres peut conduire à ce type de pensées. La personne ne parvient plus à se focaliser sur ce qu’elle aime vraiment, elle ne s’intéresse qu’à la réaction des autres. Elle se dira : « Je recherche leur approbation pour me sentir en confiance, quitte à ne pas être moi-même. Je n’existe qu’à travers le regard des autres. »

Mais la personne ira droit à l’échec et sa confiance diminuera si ses agissements ne sont pas en adéquation avec ses envies et ses valeurs personnelles.

Je me sens nul(le) dans tout ce que je fais

« C’est fou comme je suis nul(le), je suis incapable d’aller lui parler ! »

« Je suis bien trop nul(le) pour avoir une idée comme ça ! »

« Je suis nul(le), ce n’est même pas la peine que je me mette à faire du sport ! »

Vous êtes persuadé que ce sentiment d’infériorité est fixé, déterminé à l’avance, que vous ne pouvez pas progresser, ni même essayer ! Impossible, là encore, de vous lancer dans de nouveaux projets, de vous mettre par exemple à la salsa ou au karaté, alors que cela fait plus de dix ans que vous y pensez.

Je ne me contente jamais de ce que j’ai

« Je ne me réjouis jamais de mes réussites, car je peux toujours mieux faire. Je passe mon temps à chercher la perfection ».

Par exemple, votre meilleur ami vous complimente pour votre excellent temps lors de votre premier marathon et vous lui répondez : « Ce n’est pas extraordinaire, je ne suis vraiment pas prêt(e) de battre le record du monde ! N’importe qui avec un peu d’entraînement peut faire mieux. »

Si vous utilisez ce procédé pour juger les résultats de vos actions, vous ne pourrez jamais vous réjouir. Vous êtes fixé(e) sur le « je peux mieux faire », avec une vision constamment négative de vos résultats.

Je suis tout le temps indécis(e)

Je ne suis pas capable de faire un choix. Dans tous les domaines, je laisse les autres décider pour moi.

« Au cinéma, je ne sais pas quel film aller voir. »

« Sortir au restaurant entre amis ? Ce n’est jamais moi qui propose une adresse. Je ne veux surtout pas être responsable de l’éventuelle déception de mes amis ! »

« Choisir entre les bottines marron ou les baskets noires, je ne sais pas du tout lesquelles choisir ! »

Vous passez votre temps à être perdu(e) et à ne pas savoir ce que vous voulez réellement. Chaque prise de décision est pour vous délicate ! Dites-vous une chose, vous ne serez jamais vraiment sûr(e) à 200 % de ce que vous voulez, alors si vous attendez, vous ne prendrez jamais de décisions qui pourraient influencer votre bien-être ! Mais si vous prenez des décisions, que vous vous fixez des objectifs et que vous faites les efforts nécessaires pour les réaliser, votre bonheur ne pourra qu’augmenter.

Je suis constamment soucieux(se) et anxieux(se)

Je vois le mal partout, j’ai peur de tout :

« Ma femme sort avec des copines ? Je ne lui fais pas confiance ! »

« Mon fils sort en boîte de nuit pour la première fois. Il risque de lui arriver quelque chose, avec tout ce qui se passe en ce moment… »

« Mon meilleur ami me propose de passer des vacances au Cambodge, je refuse. Il y a trop d’accidents d’avion ces derniers temps, et avec la chance que j’ai, ça va tomber sur moi ! »

Tout est dangereux, tout vous angoisse, vous voyez tout en noir. Du coup, la solution la plus simple : se couper du monde, éviter les situations que vous jugez à risque. Vous vous empêchez de vivre !

Lorsque vous êtes anxieux(se), vous pensez qu’il s’agit du meilleur moyen pour vous protéger des dangers de la vie. L’ anxiété permet de prévoir les situations à risque, de les éviter, c’est votre signal d’alarme.  Laisser s’installer cet état de souci constant vous bloque et vous ratez des situations enrichissantes, divertissantes et inédites, sources de positif et d’épanouissement.

L’anxiété, surtout lorsqu’elle est irraisonnée, vient souvent d’un déficit neurologique (donc physiologique) qu’il conviendra de rétablir en parallèle de ce travail. L’origine se trouve  au niveau de notre microbiote intestinal, et des intestins, notre 2ème cerveau. Une grande partie des neurotransmetteurs impliqués, sérotonine, dopamine, GABA…,  sont produits , entre autre, à ce niveau !  La naturopathie et l’alimentation  feront leur part du travail de réparation.