Les montagnes russes de la glycémie

Mise au point sur la glucose Goddess et son  approche de la perte de poids.

Je pense tout de même qu’une personne qui ne souffre pas de TCA, (boulimie, hyperphagie, addiction au « sucre »…) y trouvera une petite aide, une transition pour aller vers la véritable alimentation adaptée aux humains. Pour les membres de mon groupe FB TCA, voila quelques explications:

J’étais embêtée par son hypothèse de départ mais ne voulais pas aller contre sans avoir les arguments et preuves. Alors j’ai acheté (et lu 😊 ) son livre puis  je suis allée éplucher à nouveau mes cours de mon DU microbiote et santé, obtenu en Juin 23. Si un truc marche , je suis la première à me l’approprier et en tirer partie. Mais voila …

En fait, cette dame a pris les choses à l’envers. Ce n’est pas la glycémie qui cause les pulsions mais le microbiote déséquilibré (à la base par des (dizaines d’)années de malbouffe, de gluten, d’additifs, etc)  qui créé des dysfonctionnements de la glycémie. C’est pour cela que les principes du livre ne tient pas sur le long terme. Alors vous me direz, « oui, ça marche, je le fais ou plein de gens le font ». C’est certainement moins dramatique que Dukan, mais je peux décortiquer ce qui ne va pas.

Ça ne marchera pas plus que n’importe quelle tentative que l’on met en place depuis quelques dizaines d’années. Parce que l’alimentation qu’elle conseille, à force de vouloir caresser les lecteurs dans le sens du poil (et pas à rebrousse-poil comme je le fais 🙂 ) , ne permet pas d’améliorer le microbiote, donc un jour ou l’autre ça retombe. Plus ou moins vite selon le nombre de tentatives qu’on a faite dans notre lutte. De plus, la plupart des gens qui claironne, que c’est génialissime, ne viendront pas claironner lorsqu’ils auront abandonné le truc. En principe on n’est pas très fier quand ça arrive, je l’ai vécu plein de fois.

Petit à petit, la personne reviendra à l’envie de manger du sucré le matin (parce que le salé n’apporte pas le plaisir que l’addiction au sucre impose, et c’est l’objet de ce groupe)  , à oublier de manger la salade  avant de manger les frites et la viande et une boulimique n’aura longtemps pas la patience d’attendre  pour manger le cookie qu’elle a acheté, d’avoir bu une cuillère de vinaigre et 20mn avant de se jeter sur le cookie. Et tout s’effondrera comme un château de carte.

C’est méconnaitre l’addiction (en tout cas de l’intérieur) ou la sous-estimer.

C’est elle qu’il faut soigner, même artificiellement si besoin au départ , ainsi que le microbiote.

Le déséquilibre du microbiote intestinal, appelé dysbiose, favorise le développement du diabète de type 2, une maladie caractérisée par une élévation chronique de la glycémie. La dysbiose est causée par une alimentation excessive et déséquilibrée (qu’on est « obligé » hélas de manger quand on a un TCA), ainsi que par d’autres facteurs environnementaux ou génétiques.

La dysbiose entraîne une altération de la barrière intestinale, qui devient plus perméable aux substances nocives. Ces substances provoquent une inflammation chronique, qui affecte la production et l’action de l’insuline, l’hormone qui régule la glycémie.

De plus, le microbiote intestinal influence la réponse glycémique individuelle à un même aliment. Cela signifie que la glycémie après un repas varie d’une personne à l’autre, en fonction de la composition de sa flore intestinale. Ainsi, une approche nutritionnelle personnalisée, tenant compte du microbiote intestinal, est plus efficace pour prévenir  ou traiter les  problèmes de glycémie.

Oui, il existe un lien entre la composition du microbiote intestinal et les variations de la glycémie. Même si on a tous envie d’entendre que un cookie l’après-midi ou un verre de vin ne pose pas de problème, il n’en reste pas moins que ce sont des aliments qui abiment  et dégradent le mucus  protecteur de la paroi intestinale et qu’ils ne doivent pas faire partie du normal de la consommation. Même si ce n’est qu’une fois par jour et qu’ils ne nous font pas toujours grossir. Le surpoids n’est qu’un signal d’alerte visible et un poids « normal » n’autorise pas à les consommer puisque les conséquences seront peut-être moins visible que le surpoids mais donneront, sur un plus ou moins long terme, les maladies chroniques, de civilisation qui minent notre santé et notre bien-être.

Analyse et détricotage d’une journée conseillée dans ce livre avec ce qui est incompatible avec la nutrition fonctionnelle (adaptée au microbiote)

En rouge, ce qui ne va pas, en vert , ce qui est acceptable, en bleu une alternative que je propose selon les principe de l’alimentation physiologique. En rose, le signe évident d’une addiction débutante ou installée.

(Entre parenthèse et souligné, mes petits commentaires)

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« Au petit déjeuner : je bois un café avec un nuage de lait (le lait+café, très indigeste, et le lait , surtout de vache, n’est pas un aliment pour humain mais pour un veau) entier donc non écrémé. Plus riche en matières grasses, il stabilise mon taux de glucose. Je mange deux œufs brouillés cuits à la poêle dans du beurre (du ghee) avec du sel de mer et accompagnés de deux cuillères à soupe de houmous. Puis je prends une tranche de pain de seigle noir grillé avec du beurre (OK si bio et cru). Avant de sortir, je croque un carré de chocolat noir à 80 %. J’ai envie (besoin?) de sucré, et mieux vaut en manger à la fin d’un repas plutôt qu’à 11 heures, le ventre vide, comme je le faisais avant.

Quels conseils ai-je utilisés ?

Conseil nº 4: Lissez la courbe de votre petit déjeuner-

Conseil nº 6: Mangez un dessert plutôt qu’un goûter sucré.(Le plus souvent c’est les 2 qui seront consommés!)

Au bureau : Je bois du thé noir ou du thé vert.

Au déjeuner : Je réchauffe les restes de la veille au micro-ondes haricots verts, cabillaud au tahin et riz sauvage, et je les mange dans cet ordre précis.(Si on y arrive tous les jours, c’est formidable!!!)

Quel conseil ai-je utilisé ?

Conseil n° 1 Mangez les aliments dans le bon ordre

L’après-midi : En me promenant, je tombe sur le cookie le plus appétissant du monde. Que faire ? Je sors ma boîte à outils : j’achète le cookie, mais je ne le mange pas tout de suite (Les TCA n’y parviennent pas et ne se contentent pas d’un seul cookie). Je retourne au bureau, je bois un verre d’eau avec une cuillère à soupe de vinaigre de cidre, puis je croque cinq amandes, et ensuite seulement, je dévore le cookie. Environ 20 minutes plus tard, le moment est venu de faire travailler mes muscles pour lisser la courbe. Je vais aux toilettes, où je fais 30 squats et 10 pompes contre le lavabo.

Quels conseils ai-je utilisés ?

Conseil n° 7 : Buvez du vinaigre avant de manger.(Pas compatible pour tous les états digestifs!)

Conseil n° 10: Habillez vos glucides.

Conseil n° 8 : Après les repas, bougez !

Au dîner: J’invite des amis à dîner. Pour l’apéritif, je sers du vin blanc (l’alcool désagrège le mucus protecteur de la paroi intestinale dès le premier verre), qui contient moins de glucose et de fructose que le gin tonic, par exemple, ainsi qu’une grande assiette de crudités (bâtonnets de carottes crues et de cœurs de palmier). Une fois à table, je sers ma salade d’épinards (seulement si jeunes pousses), de feta et de jambon préférée avec des pommes de terre rôties au romarin. Mes amis savent désormais tous qu’il faut manger la salade avant les pommes de terre pour lisser leur courbe de glycémie.

En dessert, je sers des fraises avec de la crème fraîche et, 20 minutes après le repas, je propose une promenade de 10 minutes dans le quartier (le soir? pourquoi pas 🙂 . À notre retour, mes invités ont tellement d’énergie qu’ils veulent tous m’aider à faire la vaisselle !

Quels conseils ai-je utilisés ?

Conseil n° 1 Mangez les aliments dans le bon ordre.

Conseil n° 2 : Ajoutez des légumes en entrée de tous vos repas.(Pas en entrée mais en plat principal!!!)

Conseil n° 10: Habillez vos glucides.

Conseil n° 8 : Après les repas, bougez ! »