Les pathologies inflammatoires sont le plus souvent diagnostiquées chez des sujets jeunes âgés de 20 à 30 ans mais peuvent survenir à tout âge ; 15 % des cas concernent des enfants.

Généralités

Une maladie inflammatoire est due à une réaction anormale du système immunitaire. Elle peut toucher la plupart des organes et tissus du corps humain, notamment le système nerveux, le système digestif, l’épiderme et les articulations. Les pathologies inflammatoires sont classifiées en trois catégories : les maladies auto-inflammatoires, les maladies auto-immunes systémiques et localisées, et les affections inflammatoires d’origine indéterminée.

Une maladie auto-immune est une pathologie au cours de laquelle le système immunitaire agresse ses propres constituants. « Normalement, le système immunitaire est éduqué pour respecter les cellules de notre organisme. Lors d’une maladie auto-immune, il se retourne contre elles en les considérant comme étrangères. Cela va créer une réaction inflammatoire« , Très souvent une infection virale en est à l’origine. Cela pourra être vérifié.

Les maladies auto-inflammatoires

Les pathologies auto-inflammatoires se définissent par une agression tissulaire en raison d’un dérèglement du système immunitaire. Elles se produisent quand des agents infectieux comme les bactéries et les virus attaquent les substances ou tissus qui composent l’organisme. Les signes visibles d’une maladie auto-inflammatoire sont une crise de fièvre, des éruptions cutanées, des douleurs abdominales et des troubles de la vision. D’autres complications peuvent survenir comme une insuffisance rénale.

L’inflammation correspond à un ensemble de réactions générées par l’organisme en réponse à une agression. Celle-ci peut être externe comme une blessure, une infection, un traumatisme, ou internes comme celles observées dans les pathologies auto-immunes.

Qu’est-ce qu’une inflammation ?

L’inflammation est un processus de réactions en chaîne, biologiques et cellulaires permettant à l’organisme de répondre à une agression, qu’elle soit traumatique, infectieuse ou auto-immune. Elle provoque des signes principalement douloureux, permettant d’identifier sa présence.

Que révèle une inflammation ?

La présence d’une inflammation visible révèle qu’une agression sur l’organisme a eu lieu, qu’elle soit bactérienne, traumatique ou liée à une autre cause, alimentaire par exemple. Il peut arriver que l’inflammation ne soit découverte que lors de la réalisation d’un bilan biologique, face à des signes de fatigue ou des douleurs inexpliqués. La recherche de l’origine de l’inflammation doit donc avoir lieu pour adapter le traitement de sa cause.

Physiologiquement, l’inflammation n’est pas pathologique. Elle contribue en fait à la réparation de l’organisme en apportant des éléments de défense et en éliminant les déchets. Elle devient pathologique quand elle dégrade plus qu’elle ne répare. « On est alors dans un emballement de l’organisme qui se retrouve dépassé » explique le Dr Jean-Christophe Charrié, médecin généraliste. Des symptômes surviennent comme par exemple des douleurs articulaires lors d’une crise de goutte.

Symptômes d’une inflammation

Les réactions inflammatoires sont déclenchées dans le but de défendre l’organisme contre une agression. Lorsqu’elles sont visibles, elles se manifestent classiquement par 4 signes cliniques : rougeur, douleur, tuméfaction et augmentation de la chaleur locale. Il peut s’agir d’une inflammation cutanée ou sous-cutanée (abcès, érysipèle, choc). Lorsque l’inflammation est interne, ce signes existent mais ne sont pas visibles. Seule la douleur est ressentie, souvent augmentée en intensité pendant la nuit.

Les signes d’une inflammation dans l’analyse de sang

L’inflammation est caractérisée biologiquement par une augmentation de la protéine C réactive ou CRP, de la vitesse de sédimentation et de la quantité de globules blancs. Ceci traduit la mise en place des mécanismes de lutte de l’organisme contre l’agression. Au niveau cellulaire, les globules blancs ont un rôle dans ces mécanismes avec différentes cellules aux fonctions bien organisées.

« En cas d’inflammation locale, l’application de glace est efficace »

Inflammation chronique : quand consulter ?

L’inflammation est une réaction utile puisqu’elle constitue un moyen de défense de l’organisme contre une agression. Dans certains cas, il arrive que l’inflammation persiste jusqu’à devenir chronique. Le système immunitaire est alors dépassé par cette réaction inflammatoire. Elle n’est plus du tout bénéfique et doit être diagnostiquée et traitée par des médicaments, si besoin et une réforme alimentaire. C’est le cas des maladies inflammatoires chroniques, telles que la polyarthrite rhumatoïde ou la maladie de Crohn (inflammation des intestins).

C’est pourquoi, lorsque l’inflammation devient chronique, c’est-à-dire qu’elle dure et qu’aucune cause évidente n’est retrouvée, il est nécessaire de consulter son médecin traitant pour faire des recherches pour trouver la cause de cette inflammation : recherche de maladie auto-immune, de cancer, de maladie rhumatismale ou digestive inflammatoire…

La réponse inflammatoire est un phénomène complexe, qui peut parfois être soulagée par l’utilisation de molécules anti-inflammatoires comme les corticoïdes ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Cependant, ces médicaments ne doivent pas être utilisés sans avis médical et ne peuvent pas être prescrits pour toutes les pathologies inflammatoires.

Les aliments inflammatoires à éviter

  • Prévenir les maladies par l’alimentation

Certains aliments et nutriments favorisent l’inflammation. Consommés en excès et de façon régulière, ils augmenteraient même le risque de développer des maladies chroniques et pourraient aggraver les symptômes de pathologies pré-existantes. Quels sont-ils ? Pourquoi sont-ils pro-inflammatoires ? Faut-il les éviter ou réduire leur consommation ?

L’inflammation est une réaction normale de défense de notre système immunitaire lorsqu’il est attaqué par des agents pathogènes. Le processus inflammatoire se caractérise par une série de réactions chimiques qui crée un stress oxydant et aboutit à la production de radicaux libres. Or, s’ils sont produits en excès, ces radicaux libres sont néfastes pour la santé. Ils accélèrent le vieillissement de l’organisme et augmentent le risque de souffrir de certaines maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires ou encore l’ arthrite. L’inflammation devient alors chronique. Plusieurs facteurs permettent à l’inflammation de s’installer durablement dans l’organisme. L’alimentation en fait partie. Certains aliments et nutriments sont connus pour favoriser cet état inflammatoire.

Les aliments à index glycémique élevé

Ils sont généralement riches en glucides raffinés et pauvres en fibres.  “Ces aliments déclenchent des hyperglycémies, qui augmentent la production de cytokines (substances qui régulent les fonctions immunitaires) inflammatoires et favorisent le stress oxydant”.
Parmi les aliments à index glycémique élevé, on retrouve la carotte (quand elle est cuite), les navets, la bière ou encore la pomme de terre cuite (purée, frites, cuites au four).

Les aliments trop cuits

Le fait de cuire un aliment à très haute température va libérer des composés néoformés produits sous l’effet de la chaleur. Ce sont les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les amines hétérocycliques, la carboxyméthyllysine ou encore l’acrylamide. “Ces substances toxiques favorisent les processus inflammatoires. Il faut donc varier les types de cuisson et éviter autant que possible les aliments trop cuits comme les baguettes de pain bien cuites, les chips et les céréales”, conseille la diététicienne.

Les viandes

Cela concerne toutes les viandes sauf les volailles. Il est conseillé de ne pas manger trop de viandes car elles contiennent un acides gras, appelé acide arachidonique, qui est reconnu pour être pro-inflammatoire. Elles contiennent également beaucoup de fer, un sel minéral pro-oxydant. “Attention, il ne faut pas les supprimer de son alimentation, simplement réduire leur consommation, car les viandes contiennent aussi du zinc, un oligo-élément anti-inflammatoire, et sont riches en protéines » précise Nathalie Négro. Dans l’idéal, notre apport en protéines devrait provenir à 50 % de sources végétales et à 50 % de sources animales (viande, poisson, œuf, produits laitiers).

Les acides gras oméga 6

Les oméga 6 sont des acides gras polyinsaturés indispensables à notre organisme mais ils sont aujourd’hui consommés en excès par rapport aux oméga 3, pourtant tout aussi importants.  “Parmi les acides gras oméga 6, on retrouve l’acide linoléique, un précurseur de l’acide arachidonique qu’on sait pro-inflammatoire”, indique la spécialiste.

Plus on consomme des oméga 6, plus on favorise l’inflammation. On retrouve ces acides gras dans les huiles d’olive, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, dans certains fruits à coque comme les amandes.  “D’où l’intérêt de varier les fruits à coque et les huiles dans son alimentation”.

L’huile de palme

L’ huile de palme facilite le passage d’un lipopolysaccharide bactérien (LPS) dans le sang. Les LPS sont connus pour induire de l’inflammation. « Ce composé est présent sur la membrane de certaines bactéries présentes dans notre intestin. A leur mort, le LPS passe dans notre sang où il est pris en charge par notre système immunitaire qui le considère comme un agent pathogène provoquant ainsi une inflammation » précise la diététicienne.

Ce processus de facilitation du passage du LPS dans le sang par l’huile de palme, est une preuve que notre alimentation peut perturber notre microbiote et occasionner de l’inflammation. Où trouve-t-on l’huile de palme ? Un peu partout malheureusement ! Pour savoir si un produit alimentaire contient de l’huile de palme, lisez bien l’étiquette. Depuis 2014, l’huile de palme et ses dérivés (graisse de palme, stéarine de palme, huile palmiste, oléine de palme…) doivent obligatoirement être mentionnés sur les étiquettes.

Alimentation pro-inflammatoire : quels dangers pour la santé ?

Une alimentation pro-inflammatoire peut être particulièrement néfaste :

  • Pour les personnes en surpoids ou obèses car elle augmente une inflammation généralisée pré-existante. “Les personnes en surpoids souffrent déjà d’une inflammation bas grade généralisée, c’est à dire une inflammation chronique. Manger des aliments pro-inflammatoires accentue cette inflammation”.
  • Pour les personnes souffrant d’arthrose.  “Ces patients souffrent d’une inflammation aiguë au niveau des articulations et d’une inflammation bas grade généralisée. Comme pour les personnes en surpoids, une alimentation pro-inflammatoire va accentuer les symptômes de la maladie telles que les douleurs et la gêne fonctionnelle”.

Manger trop d’aliments pro-inflammatoires augmente par ailleurs le risque de survenue de certaines maladies comme le diabète de type 2 ou encore les maladies cardiovasculaires, dans lesquelles l’inflammation chronique et un excès de stress oxydant sont mis en cause.

Soigner son alimentation est, on le sait, un moyen de se protéger contre certaines maladies. Si les aliments et nutriments cités dans cet article sont incriminés dans les processus inflammatoires, ils ne doivent pas pour autant être supprimés de notre alimentation. Tout est question de modération et d’équilibre. Ne les consommez pas en excès et privilégiez les aliments anti-inflammatoires (oméga 3, céréales complètes, légumes secs, les herbes et épices…).

Un aliment anti-inflammatoire est un aliment qui sollicite très peu le pancréas lors de la digestion, tant dans sa production d’insuline pour gérer le taux de sucre dans le sang, que dans la digestion des graisses et des protéines. A l’inverse un aliment « pro-inflammatoire » ou « inflammatogène » le sur-sollicite.

Comment l’alimentation joue sur l’inflammation ?

« L’alimentation entraîne un gros travail de digestion pour le pancréas, poursuit notre interlocuteur. Par un phénomène de cascade, lorsque le pancréas est sollicité, le nerf vague qui lui est relié (au niveau du cerveau, ndlr) l’est également ce qui augmente la congestion des tissus de l’organisme qui produit de l’inflammation et peut favoriser à la longue les maladies inflammatoires. » C’est par ce biais-là que l’alimentation peut avoir un rôle sur l’inflammation. 

L’inflammation crée la maladie, pas l’inverse.

« Imaginez l’organisme comme une rizière où chaque cellule est un pied de riz. Il faut que l’eau stagne à un moment donné pour que le pied de riz puise ses nutriments et rejette ses déchets. Mais il faut aussi drainer de temps en temps pour que les déchets ne s’accumulent pas sinon l’eau croupit et le riz pourrit. L’état congestif, c’est la stase du liquide. Plus il dure, plus l’inflammation est grande » schématise le médecin. 

Quels sont les aliments anti-inflammatoires ?

Une alimentation anti-inflammatoire, c’est une alimentation sans glucose, avec moins de protéines et de lipides difficiles à digérer. Parmi ces aliments :

  • les fruits (surtout rouges) et les légumes dont les crucifères, particulièrement conseillés. A manger plutôt crus que cuits, ou pochés pour les intestins fragiles et sans pépins.
  • les viandes (modérément) blanches (poulet, dinde, canard, pintade, lapin…).
  • les poissons (sauvages, pas d’élevage).
  • pour les matières grasses : surtout des purées d’oléagineux (la matière grasse prévue par la nature, avec son « totum », fibres, enzymes etc) , le ghee (beurre clarifié) , des huiles crues comme l’huile d’olive en priorité puis l’huile de coco, de tournesol oléique, de colza, de noix, de noisette.
  • le citron à la place du vinaigre car il se transforme en citrate dans l’estomac et devient alcalin, ce qui est bon pour l’organisme.
  • en boisson : de l’eau
  • Lors de la transition, lorsque les céréales sont encore utilisées:
  • la farine de petit épeautre, châtaigne, sarrasin, seigle, pois chiches, blé à la meule de pierre, riz.
  • le riz à privilégier plutôt que les pâtes. 

Dans un régime anti-inflammatoire, la cuisson à l’étouffée est la plus recommandée.

Quels sont les aliments pro-inflammatoires ?

Adopter une alimentation anti-inflammatoire, c’est aussi (même surtout) supprimer les aliments qui augmentent l’inflammation en sollicitant trop le pancréas.

  • Aliments acides. « Les aliments acides stimulent la fabrication d’acide chlorhydrique dans l’estomac. Si on fabrique cet acide, le pancréas va devoir fabriquer du bicarbonate pour le digérer ce qui augmente son travail. »
  • Les aliments acides ont un effet inflammatoire sur l’organisme. Ils sont donc à éviter ou à limiter dans toutes les maladies  liées à une inflammation pendant la période aiguë. Ainsi, les fruits (surtout les agrumes), certains légumes (épinards, tomates, choux fleurs, artichaut, oignon, champignons),  les condiments et les yaourts seront à proscrire. Autres aliments pourvoyeurs d’acidité : le vinaigre, les viandes rouges (porc, bœuf, veau, agneau, cheval, âne, biche, chevreuil, sanglier…).

« Un laitage matin, midi et soir aggrave l’état inflammatoire. »

  • Produits laitiers. « Il faut supprimer les produits qui sont naturellement difficiles à digérer comme le lait de vache, non pas à cause de ses graisses mais de ses protéines qui nécessitent beaucoup d’enzymes pour être digérées » . On supprime les laits animaux et on réduit les yaourts et fromage) y compris ceux au lait de brebis et de chèvre si l’inflammation est très prononcée. « Dans notre alimentation moderne surtout en France, on mange un produit laitier le matin, un le midi et un le soir, tous les jours de l’année. Par ce biais-là, on aggrave l’état inflammatoire. Or, on ne va pas manquer de calcium si on en mange moins, voire plus du tout car on a largement ce qu’il faut dans le reste de l’alimentation. » On supprime aussi la margarine.
  • Farine de blé industrielle. « La farine telle qu’on la fabrique aujourd’hui crée une inflammation supplémentaire au niveau intestinal. Cela concerne toutes les farines de blé modernes moulues très fines avec des moulins. Autrefois on la faisait avec une meule en pierre, la mouture était moins fine mais on n’était pas en contact avec les protéines présentes dans le noyau cellulaire du blé qui sont difficiles à digérer. Supprimez la baguette que vous mangez tous les jours, vous allez être beaucoup moins ballonné et vous aurez beaucoup moins de problèmes inflammatoires. »
  • « Supprimez la baguette que vous mangez tous les jours »
  • Le sucre est à bannir d’une alimentation anti-inflammatoire. « Il y a le problème du diabète mais au-delà de ça, c’est un travail métabolique qu’on surcharge quand on mange beaucoup de sucres. Si on n’a pas de diabète, on ne voit pas la répercussion parce que le pancréas travaille beaucoup mais ça nourrit l’état inflammatoire » prévient le spécialiste. Concrètement : il faut supprimer toutes les sources de glucose (sucre blanc, complet, de canne, les pâtisseries, la confiture, les édulcorants, la gelée royale…). Sans oublier les produits industriels qui contiennent tous du sucre. « Quand vous lisez une étiquette, les aliments sont dans l’ordre de concentration et quand ils sont à la même concentration, ils sont dans l’ordre alphabétique, vous verrez dans beaucoup de produits que le sucre est premier ou en deuxième ».

« Si on veut se sevrer du sucre, il faut passer d’abord au fructose plutôt que de manger du glucose qui entraîne une relance insulinique, par exemple avec le sirop d’agave et les miels foncés (châtaigniers). »

Il ne s’agit là que d’une transition, l’idéal étant de supprimer, à terme, les sucrants de manière générale pour permettre à vos papilles de changer votre gout et appétence pour le sucré.

Si on ressent une véritable addiction pour ces produits, sucre+gras+sel

Ce sera l’occasion de vérifier si vous ne souffrez pas de cette maladie. Elle n’est pas d’ordre psychologique ou de la volonté mais bien physiologique, neurologique. Un probleme de neurotransmetteurs gabaB qui dysfonctionnent dans le circuit de la récompense. C’est une maladie qui se soigne. Contactez Irène Lorient pour obtenir plus d’informations sur ce sujet

Autres aliments à éviter : ail (en excès), le thé noir, vert, le café, la bière, les poissons d’élevage.

« C’est la répétition de mauvais aliments qui favorise l’inflammation. »

« C’est la répétition d’une alimentation qui favorise la congestion qui va aggraver l’inflammation. Vous pouvez prendre un aliment « inflammatogène » une seule fois, il n’aura pas d’impact. Si vous commencez à le manger trois fois par jour, tous les jours de la semaine en continu, là vous rentrez dans une problématique qui va nourrir votre organisme » . A contrario si on mange des aliments anti-inflammatoires, il faut le faire aussi régulièrement.

Faut-il bannir les aliments déclencheurs d’inflammation ?

« Tout est une question de tact et de mesure dans l’alimentation. Si vous êtes dans une phase de poussée inflammatoire, il faut être très très strict avec ce régime dit « d’épargne pancréatique ». Les gens qui ont des spondylarthrites, sont en pleine poussée d’une maladie auto-immune ou font un cancer à un stade aigu doivent totalement supprimer les glucoses, les laitages, même ceux de chèvre et de brebis, les farines de blé modernes, les graisses cuites et les viandes rouges. C’est vrai aussi si vous faites une bronchite aiguë, un rhume ou une angine. Pendant 4 jours, mettez-vous sur ce régime là et vous serez malade moins longtemps. Une fois le rhume passé, soit vous remangez n’importe comment et vous allez faire des rhumes à répétition tout l’hiver, soit vous réduisez les aliments inflammatogènes. »

• Exemple : On peut s’autoriser 1 portion de fromage 3 fois dans la semaine, jamais le même jour, plutôt que des raclettes à répétition tout l’hiver.

• Pour ceux qui ne sont pas malades, il faut absolument réduire drastiquement ces aliments par mesure de prévention.

• Dernier conseil : « Dans la mesure du possible, mangez bio, surtout pour les viandes, les œufs, le lait, les légumes et les fruits. »

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