Le Jeûne intermittent et l’Hormèse : Une alliance pour la santé et la longévité

Le jeûne intermittent est une pratique alimentaire ancestrale qui a récemment connu un regain d’intérêt pour ses multiples bienfaits sur la santé. Associé au concept d’hormèse, le jeûne intermittent pourrait être une clé pour améliorer la longévité et la résilience de notre organisme.

Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?


Le jeûne intermittent n’est pas un régime au sens traditionnel, mais plutôt un schéma alimentaire qui alterne entre des périodes de jeûne et des fenêtres de prise alimentaire.

Voici quelques raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent trouver le jeûne intermittent plus efficace le soir :

Rythmes circadiens : Le corps humain est régi par des rythmes circadiens qui influencent le métabolisme. Manger le matin, le midi, terminer par une collation légère à 17h et jeûner le soir peut être en harmonie avec ces rythmes naturels, favorisant potentiellement une meilleure digestion et un métabolisme plus efficace.

Qualité du sommeil : Éviter de manger tard le soir peut améliorer la qualité du sommeil, car la digestion peut perturber le repos nocturne.

L’hormèse et le stress bénéfique


L’hormèse est un phénomène par lequel une exposition modérée à un stress peut induire une réponse adaptative bénéfique, renforçant la résistance de l’organisme à ce même stress. Dans le contexte du jeûne intermittent, le stress nutritionnel léger et contrôlé peut activer des voies métaboliques et cellulaires qui favorisent la santé et la longévité.

Les bénéfices du jeûne intermittent


Amélioration de la sensibilité à l’insuline : Le jeûne intermittent peut réduire la résistance à l’insuline, diminuant ainsi le risque de diabète de type 2.
Perte de poids : En limitant les périodes de prise alimentaire, le jeûne intermittent peut aider à réduire l’apport calorique global et favoriser la perte de poids. Il faut cependant veiller à ne jamais descendre en dessous de l’apport calorique de son métabolisme de base (Je peux calculer le votre!)
Santé cardiaque : Des études suggèrent que le jeûne intermittent peut améliorer plusieurs indicateurs de santé cardiaque, y compris la pression artérielle et les niveaux de cholestérol.
Santé cérébrale : Le jeûne intermittent peut augmenter la production de facteurs neurotrophiques, qui soutiennent la croissance et la survie des neurones.
Longévité : Des recherches chez l’animal ont montré que le jeûne intermittent peut prolonger la durée de vie, probablement en raison de l’amélioration des processus de réparation cellulaire.

Le jeûne intermittent et l’hormèse : Un duo dynamique


Le jeûne intermittent, en tant que forme de léger stress nutritionnel, peut induire une hormèse, déclenchant des mécanismes de défense tels que l’autophagie, la réparation de l’ADN, et la production d’enzymes antioxydantes. Ces processus sont essentiels pour protéger contre le vieillissement et les maladies liées à l’âge.

Conclusion


Le jeûne intermittent, combiné avec le principe d’hormèse, offre une approche prometteuse pour ceux qui cherchent à améliorer leur santé et leur bien-être. Comme toujours, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de commencer toute nouvelle pratique alimentaire, surtout si vous avez des conditions médicales préexistantes.

Cette solution peut être compliquée pour des personnes souffrant de compulsions alimentaires. Si c’est le cas pour vous, sachez qu’il est possible de soigner cette maladie, qu’est le TCA : Voyez ici

Le jeûne intermittent du soir est idéal mais il peut être difficile à mettre en place lorsqu’on a une famille et des enfants jeunes. Pour un(e) célibataire ou un couple qui se connait bien, il représente un outil puissant dans notre arsenal pour une vie plus saine et plus longue. En embrassant le stress léger et contrôlé, nous pouvons potentiellement déclencher une cascade de bienfaits pour notre corps et notre esprit.

Attention!

Il ne s’agit pas d’un régime de famine. Il faut être certain de manger la quantité de calories, d’énergie qui couvre le métabolisme de base (l’énergie calorique vitale hors activité physique). Pour info, une femme de 165cm, 50 ans et 80 kilos, son métabolisme de base est de 1455cal, elle devra manger entre 1500 et 1600 cal répartis sur les 2 repas et la collation légère. Dans le cas contraire, on en revient aux régimes de famine, qui dénutrissent et causent les yoyos.