Bonnes bases alimentaires

Les conseils sont à adapter à la personne que l’on a en face de soi. Tout le monde n’est pas prêt à accepter de changer complètement et l’on risque de rebuter la personne par des conseils qui peuvent lui paraître extrémistes. Je penserai plutôt à proposer une transition alimentaire étalée sur plusieurs mois.  En commençant par supprimer ce qui est le plus facile pour la personne.

Par exemple :

  • Supprimer le lait industriel et autre produits laitiers (beurre, crème)
  • Supprimer le fromage de vache en gardant encore quelques temps les fromages de chèvres et brebis, si la suppression totale est trop difficile. 
  • Réduire les températures de cuisson, avec une spatule thermomètre pour vérifier si besoin, donc privilégier la cuisson à l’étouffée, à la vapeur douce… garder pour de rares occasions barbecues, four, friture, et grillades, à l’eau bouillante.
  • Consommer des crudités en grandes quantités, au début des repas (pour ne pas bloquer la digestion de la suite du repas) en faisant attention à la quantité et qualité de la matière grasse. Huile d’olive+ huile de colza, citron ou vinaigre de cidre. Ou une sauce mixée, recette dans les menus de la question 6.
  • Sélectionner, si on craint de souffrir de la faim, les céréales qui ne contiennent pas ou peu de gluten, riz, quinoa, maïs (modérément, bio et non OGM) petit épeautre (pas sous forme de pain ordinaire cuit à 300°) mais cuit doucement  et même découvrir le pain essene, pain de grains germés, broyé et séché.
  • Privilégier les légumes secs, cuits al denté (avec un peu d’anis vert ou étoilé, de cumin, pour une digestion facilitée et germés si on peut prendre ce temps. Surtout si la personne se sent de réduire fortement sa consommation de viande.
  • Réduire la quantité de viande. Quelle qu’en soit la nature. Pour raison de santé, éthique, ou écologique, l’humanité devra apprendre à s’en passer et c’est tout à fait possible si l’on sait comment la remplacer.
  • Si l’on peut se permettre l’achat d’un extracteur, ajouter dans la journée un jus de légumes (en majorité) et fruit frais, qui apportera une dose supplémentaire de nutriments que l’on n’aurait jamais pu ingérer sous leur forme entière. Pour commencer à combler les carences dues à l’ancienne alimentation.
  • Garder le plaisir du sucré (modérément) sous forme de fruits secs et/ou frais, hors repas (collation ou goûter). Les oléagineux peuvent être rajoutés en petite quantité. Préférer ne pas les manger ensemble, mais plutôt en alternance.  Il est possible de fabriquer ses propres « biscuits » non cuits, justes séchés, pour rendre la transition entre biscuits du commerce et collation fruit (ou oléagineux) supportable.
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