Les sodas light abiment le microbiote intestinal

les édulcorants de manière générale (sauf un!)

On savait déjà que les sodas light favorisaient le diabète de type 2 et l’obésité, deux nouvelles études montrent leurs effets néfastes sur le système digestif.

Bien qu’approuvés par l’Union européenne et la Food and Drug Administration aux Etats-Unis, les sodas light ne sont pas recommandés pour la santé. Deux nouvelles études viennent de mettre en évidence leurs effets néfastes sur la flore intestinale, après ceux déjà prouvés sur le diabète de type 2 et l’obésité.

Les édulcorants responsables de réactions toxiques

Une première étude, menée par des chercheurs de l’université Ben-Gourion en Israël et par ceux de Nanyang à Singapour, montre que les bactéries du tube digestif comme Escherichia Coli produisaient des réactions toxiques lorsqu’elles étaient exposées à des édulcorants comme l’aspartame, le sucralose, la saccharine… Ces derniers impactent donc négativement la flore intestinale, ce qui peut engendrer des problèmes de santé. Selon les scientifiques, certaines bactéries pourraient interagir avec les composés chimiques des édulcorants qui ne sont pas absorbés par l’intestin en favorisant des réactions inflammatoires à l’origine de troubles métaboliques comme l’intolérance au glucose ou le diabète. Non seulement, il y a un appauvrissement des bonnes bactéries, mais l’étude a aussi montré qu’il y avait un développement de bactéries qui sont normalement absentes dans une flore intestinale saine.

Le seul qui ne nuit pas à nos vieilles amies, les bonnes bactéries, c’est l’érythritol, un polyol. Toutefois les polyols (donc également manitol, xylitol etc) peuvent créer des ballonnements et des diarrhées s’ils se retrouvent en quantité importante dans l’intestin.

Il serait tout de même à utiliser avec modération pour une autre raison: le gout sucré entretient l’appétence au gout sucré. Ce leurre est reçu par le cerveau comme l’annonce d’arrivée de sucre. Le cerveau ordonne l’envoie d’insuline, le sucre n’arrive pas, l’insuline déclenchera une appel de sucre, une fringale à laquelle cette fois, on répondra par un aliment sucré!

Il suffit de 14 jours seulement pour abimer le système digestif

Une seconde étude, menée par des chercheurs de l’université d’Adélaïde en Australie a permis de montrer qu’en consommant chaque jour 1,5 litre de soda light, de bonnes bactéries, comme EubacteriumCylindroides, ou Butyrivibrio, diminuaient au niveau de la flore intestinale. La dernière bactérie étant importante pour réguler la glycémie et donc limiter le risque d’apparition de diabète.

Et même si vous n’atteignez pas 1,5l de soda, il faut savoir que, comme pour l’alcool, c’est dès le premier verre ou la première canette que les dégâts commencent. Ne donnez pas de soda à votre enfant ou au moins à la maison. Les jeunes sont encore plus sensibles à la dépendance que les adultes.

Alors, les sodas light, c’est comme l’alcool, c’est à consommer avec grande modération ! et envisager de les bannir totalement lorsque ce sera possible. Si cela vous semble impossible et que vous commencez à soupçonner une forme d’addiction (au soda, à l’alcool, aux sucres, à la malbouffe et tant d’autres), la première démarche consiste à la soigner. Votre naturopathe, spécialisée dans le microbiote et l’addiction, vous conseillera pour en sortir. Si vous vous sentez concerné: https://www.amazon.fr/Addiction-microbiote-maladies-civilisation-alimentaires/dp/B0BF1W7G2T/ref=sr_1_3?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=3RWQ1BOUINX49&keywords=Le+tour+de+ma+sant%C3%A9&qid=1674170937&sprefix=le+tour+de+ma+sant%C3%A9%2Caps%2C91&sr=8-3